1922 – 1952
1945: les limougeauds fêtent la Libération et, à leur grande surprise, voient défiler, en tenue, les Gueules Sèches dans les rues de Limoges. la fanfare reprend peu à peu ses activités. C’est l’époque où, la répétition terminée, il faut plier les pupitres et remettre en place tables et chaises.
1947, les Gueules Sèches fêtent leur 25ème anniversaire. On pouvait lire sous la plume d’Alie Alquier dans les journaux de l’époque: ” Il ne s’agit ni d’une bande de “durs à cuire”, ni d’une association de malfaiteurs publics, pas davantage de partisans attardés de la prohibition. A quoi bon les présenter d’ailleurs, puisque tout le monde les connait à Limoges! Qui n’a pas vu défiler les gibus à plumets des pittoresques “Gueules Sèches”, etc.”
Le 14 juillet 1951 restera, dans le mémoire de tous les anciens, un moment pénible de la vie de la fanfare. Ce matin-là, dans l’ambiance que l’on devine, le car de la “C.D.H.V”, la régie de l’époque, conduisait la fanfare vers ce qui devait être un week-end aux Sables-d’Olonne. Au carrefour des Maisons-Blanches, une collision avec un autre car faisait de nombreux blessés, certains très gravement touchés.
L’activité reprenait cependant très rapidement et la fanfare, affirmant encore sa notoriété pour aboutir, en 1962, au premier voyage hors de nos frontières, à Oviédo, en Espagne, où nos musiciens se taillèrent un franc succès et firent moissons de souvenirs et anectodes savoureuses. Demandez aux anciens de vous raconter, ils sont intarissables !!!
Cette année-là, qui marquait le 40ème anniversaire de la fanfare, Limoges remportait grâce aux Gueules Sèches, le grand jeu des villes de France face à Lille et Strasbourg. Que de chemin parcouru depuis l’époque des bidons et des couvercles à confiture !!!
Les années passent, les Gueules Sèches sont toujours solides et fêtent en 1972 le 50ème anniversaire dans un Palais des expositions trop exigu pour accueillir les “fans” d’Antoine et les amis des Gueules Sèches.