Un peu d’histoire :

Le trombone est un instrument très ancien puisque sa forme quasi-définitive (embouchure, coulisse à 7 positions, pavillon) apparaît dès le XV° siècle grâce au facteur d’instrument Neuschel à Nuremberg comme déformation de la trompette naturelle (c’est-à-dire sans piston). A l’époque, il est appelé Sacqueboute (du vieux français « sacquer » et « bouter » = tirer et pousser, à ne pas confondre avec tirer – bourrer). Il se développe très rapidement dans toute l’Europe et intègre les orchestres avec Lully et Monteverdi. A partir de 1700, le pavillon s’évase pour donner au trombone sa forme contemporaine. Il est utilisé par Mozart, Beethoven, Hayden… pour des concertos pour trombone ou des opéras. Au XIX°, le trombone, toujours très présent dans les orchestres, se popularise grâce aux facteurs parisiens (Courtois…) et surtout grâce au développement des ensembles militaires et des fanfares dans les villes industrielles. Le XX° siècle marque l’apothéose du trombone. En effet, il est un des instruments de l’innovation dans toute l’histoire du Jazz (Teagarden, Winding, JJ. Johnson,…) et est désormais souvent utilisé dans la variété (Nougaro, Gainsbourg…), la musique contemporaine (Boulez,…) et plein d’autres styles (J.Brown, Sting…).

Les devises :

  • Le trombone se joue gras et fort !
  • Le tromboniste boit double !

Le profil du tromboniste :

Tout d’abord, le tromboniste n’a jamais choisit son pupitre par hasard. En effet, quand il arrive à la fanfare, il sait que si il choisit cet instrument, il va être au devant de la scène et que, grâce à ses mouvements amples et ses chorégraphies que lui seul connaît, c’est lui que le public va regarder principalement, et il adore ça. Par conséquent, le tromboniste est rarement réservé et il a toujours un très bon contact avec le public ce qui lui attire souvent les faveurs de ces demoiselles.

Cependant, trois contraintes s’opposent au tromboniste pour le brassage de morue :

  • sa seule technique de drague est de danser un rock ou une valse dans une soirée centrale,
  • le tromboniste peut se mettre à chanter des comptines d’autres fois à faire vibrer de jeunes recrues,
  • il a un humour de tromboniste.

Revenons sur cette troisième tare. Les blagues de tromboniste se distinguent en deux catégories : soit elles sont incompréhensibles par le commun des mortels, soit elles sont vraiment nulles. Dans les deux cas, personne ne rit, à part bien sur un autre tromboniste…

Enfin, nous pouvons dire également que le tromboniste est très susceptible : conscient de sa grandeur et de sa suprématie passée, il ne supporte pas que son ennemi juré, le bassiste, joue fort et sans se faire reprendre par le chef-mû contrairement à lui. Bizarrement, il perd alors tout son humour…

            

Les trombonistes des Gueules Sèches : 

  • BRUNAUD Patrice
  • CASTANER Christian

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