Musiciens, anciens musiciens, famille, amis, … la grande famille des Gueules Sèches s’est réunie pour rendre un hommage à Jean-Pierre Bardon, décédé il y a 10 ans, le 22 mars 2004.
Trompettiste et homme à tout faire pendant plus de trente ans, le “tonton” de tous les jeunes a consacré sa vie aux Gueules Sèches incarnant la générosité et la passion de la vie associative.
Ce rassemblement fût également l’occasion de témoigner des liens d’amitiés et de partage entre les générations, illustrés par la photo souvenir des présidents qui se sont succédé depuis 1986.
Jean Pierre,
Si nous t’avions demandé la permission de venir ici avec des fleurs, tu aurais dit oui parce que tu aimes les fleurs, comme toutes personnes sensibles, mais un petit oui, pour ne pas nous déranger ; et si nous t’avions demandé pour dire quelques mots, alors l’explosion de noms d’oiseaux aurait sonné bruyamment à nos oreilles.
Nous sommes ici, toutes et tous réunis, pas avec un verre rempli de bon vin, mais avec une tête pleine de bons souvenirs en ta compagnie. Voilà 10 ans déjà que tu as eu l’audace de nous quitter sans prévenir longtemps à l’avance. Tu nous manques toujours pour ton investissement, dévouement, tes coups de gueules, mais surtout ton cœur énorme.
Les Gueules Sèches ont continué sur ta lancée mais tes “gamins” ont pris, depuis, la relève des anciens, surtout bien dressés comme au cirque. Certains sont restés musiciens, d’autres en plus d’être musiciens se sont investis dans le bureau ; leur travail va du balayage de salles à la tenue du bar et casse croûte grande occupation dans notre école, d’autres transportent le matériel, les secrétaires “draguent” les sorties, il y a et il y a eu des chefs de musique et tout récemment un président… là, je mets des points de suspension car je vais en oublier. Tu vois tu peux être fier de tes petits, ils ont grandi dans ton sillage, n’est ce pas Tonton ?
Dans quelques minutes nous allons “éja…er” pas du car comme tu aimais le crier dans le fond, mais du cimetière, pour aller à la salle trinquer à l’apéro, casser une petite croûte et lever notre verre à ton intention. Tu peux remonter sur ton nuage, bien gonfler les roues car tu vas avoir du chemin à réaliser pour nous accompagner il y a beaucoup de sorties avec des kilomètres cette année.
Jean Pierre merci, salut et au revoir.